Il était une fois Matteo Garrone. Il était une fois Tale of tales littéralement le conte des contes, inspirant Charles Perrault, Andersen et les frères Grimm. C'est peu dire. Ce conte italien originel est peut-être bien calibré - photographie et mise en scène virtuoses - mais a réveillé en moi des peurs enfantines. Comment vous expliquer tout cela ? Tale of Tales est baroque, fourmillant, grotesque... et franchement horripilant. Pourquoi ? Replaçons l'histoire... Premier conte : un roi libertin (Vincent Cassel) est captivé par la voix d'une jeune femme qui est en réalité une vieillle dame toute ridée qu'il jette du haut de son château... Sympa... Mais un jour, il rencontre une nymphe toute droit sorti d'un tableau préraphaélite et en tombe immédiatément amoureux... La fin de l'histoire est tout simplement répugnante... presque cruelle. Deuxième conte : une reine obnubilée (Salma Hayek) par son désir d'enfant décide de manger - eurk - le coeur d'un monstre marin afin d'être fécondée... Ok. A part ça, tout va bien ? Je ne vais pas faire mon innocente, les contes ont toujours étaient cruels... mais là, c'est franchement gore. Pour moi, conte n'équivaut pas à film d'horreur. Et que dire, de cette esthétique rococo ? Rien, à part que c'est too mush. Bref, Tale of Tales très peu pour moi même si je reconnais que ce film est plutôt singulier dans le paysage cinématographique.
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Alcie 16/03/2016 20:51
ptiterigolotte 16/03/2016 20:53