The Young Lady ou Lady Macbeth (dans son titrage britannique) narre l'histoire de Katherine, une jeune femme mariée à un Lord qu'elle n'aime pas. Un jour, elle rencontre un palefrenier et c'est l'amour fou. Habitée par la passion, la frêle et innocente Katherine se métamorphose en véritable mante religieuse, prête à toutes les trahisons.
L'ambiance est sombre, très sombre, presque austère. Aucune musique dans ce huis-clos. The Young Lady marque par son partis-pris : voilà un film féministe où une femme s'émancipe de la société masculine, patriarcale. Une femme glaciale, capable de commettre les horreurs les plus inimaginables pour régenter son quotidien.
Au final, le film apparaît comme une continuation d'Emma Bovary où le bovarisme est mêlé à une version plus ardue de Lady Chatterley. The Young Lady ou un premier film réussi sur l'émancipation féminine dans une époque victorienne corsetée par les conditions masculines réactionnaires.
Bel essai.
Commenter cet article