Attention, Midsommar est la petite pépite inattendue de cette fin de mois de juillet !
Pour résumer l'histoire : Dani et Christian sont sur le point de se séparer mais la famille de Dani est touchée par un drame : sa sœur a tué ses parents et s'est tuée au gaz. Attristé par le deuil de sa copine, Christian décide de l'emmener avec lui en Suède grâce à l'invitation d'un ami en commun. Cet ami lui explique qu'ils iront dans un festival estival qui n'a lieu qu'une fois tous les 90 ans. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va prendre des tournures inquiétantes et cauchemardesques.
"Mais quel film de fou furieux !" me suis-je dit en sortant de la salle. Midsommar nous cueille (c'est le cas de le dire pour un festival bucolique) à des moments où ne l'attend pas. Véritable film de folk horror, Midsommar ressemble à s'y méprendre à Le Village pour son côté communautaire et horrifique mais aussi à Eyes Wide Shut pour cette cérémonie d'accouplement. Sauf que le film ne se perd pas dans ses références et réinvente le film de genre. Avez-vous déjà vu un long-métrage d'épouvante en pleine lumière ? Réponse : non et voici sa véritable originalité. Tous les autres usent d'artifices nocturnes pour nous montrer l'horreur, là tout se passe en plein soleil. Et en plus, le film est très coloré avec toutes ses fleurs dans les cheveux des femmes de la communauté.
Pour ce qui est des acteurs, on ne peut que les louer surtout l'actrice principale déjà aperçue dans The Young Lady et qui nous livre ici une partition exemplaire.
En bref, Midsommar va rester à coup sûr dans les annales tant il distille l'épouvante allant crescendo et prouesse.
En un mot : atypique.
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