On connaissait Laurent Tirard pour ses comédies et adaptations : Le Petit Nicolas ou encore Astérix et Obélix : au service de sa Majesté ; et pour le coup avec Le Discours, il allie les deux - à la fois comédie et adaptation (un roman de Fab Caro, le dessinateur). Et c'est notre Poitevin (Benjamin Lavernhe) qui tire royalement son épingle du jeu ! Premier grand rôle au cinéma, le sociétaire de la Comédie-Française est de tous les plans.
Mais avant de vous livrer cette chronique, un rapide résumé de l'histoire est de rigueur : Adrien est bloqué dans un dîner de famille interminable : entre la même anecdote habituelle et le sempiternel gigot de sa mère, Adrien étouffe ; d'autant plus qu'il attend un texto de sa compagne qui l'a quitté depuis 38 jours. Et pour couronner le tout, son futur beau-frère lui demande de faire un discours au mariage. L'angoisse est à son comble. Mais si finalement, ce discours était la meilleure chose à venir ?
Le Discours étonne par son parti-pris : sa mise en scène élégante qui brise le quatrième mur avec l'adresse au public ou encore l'arrêt sur image et les démultiplications du protagoniste principal. Elle ne vient pas pour autant casser l'ambiance drolatique du film et boursouffler le tout. Non, elle est là au service du scénario. En bref, et je reprends les mots d'un critique de France Info, dans Le Discours, on se croirait un peu comme dans le film Festen... en rajoutant (et c'est de moi) un Festen sous acide.
En bref, un long-métrage qui tient la route mais qui ne passionne guère malgré une fin (et je ne vous spoile pas, promis) pleine de bonnes vibes.
Bien mais sans plus.
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