Premier film de Florian Zeller (un français, cocorico !), The Father raconte la déliquescence et la fin de vie d'un octogénaire (Anthony Hopkins, magistral) atteint par la maladie d’Alzeihmer.
Construit sous la forme d'un presque huis-clos, The Father - qui, malgré ses 1 heure et 37 minutes - se révèle être un long-métrage trop pesant et surtout trop long. On s'ennuie souvent. Vendu comme le film de l'année par les Oscars 2021, The Father tire son épingle du jeu - d'accord, on le reconnaît - avec des acteurs tous excellents. Anthony Hopkins n'a pas volé sa statuette et quand à sa partenaire de jeu, Olivia Colman, elle est époustouflante.
Mais, oui il y a un mais : à force de nous servir "la cuisine" du labyrinthe mental du vieil homme (nous voyons à l'écran les errements de son esprit), on s'y perd et on a du mal à s'attacher vraiment aux personnages.
En bref, un film très académique, foncièrement calibré pour les Oscars, The Father déçoit mon cœur de cinéphile qui s'attendait au film de l'année.
Dommage, vous avez dit dommage... comme c'est dommage !
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