"Django, Django"... Django Unchained, dernier opus de Quentin Tarantino s'ouvre sur une musique de la bande originale d'un western oublié de Sergio Corbucci. Crépusculaire comme l'est une affiche optionnelle du film, Quentin Tarantino s'attaque aux westerns spaghettis, le tout en 2 heures 44. Qu'en dire ? A part, que ça fuse, ça déboulonne, ça flingue. Quentin Tarantino filme la violence avec tellement de virtuosité, d'amour, de plaisir qu'on ne peut s'en délecter. Certes, c'est sanglant mais que dire devant cette maîtrise du langage (voir les joutes verbales entre Calvin Caldie (Léo !!!) et King Schultz alias Christoph Waltz) le tout sur fond de musique pop ou classique (voir la scène de la harpe ; La lettre à Elise de Beethoven associée aux monstruosités rappelant vaguement un certain Kubrick).
Bref, avec Django Unchained, Tarantino revisite la pré-guerre de Sécession façon pop-corn. Pas forcément le meilleur Tarantino mais de très haute volée, c'est sûr après Inglourious Basterds, c'est difficile de faire un film de cette envergure. Mais il filme comme toujours, une histoire de vengeance, celle de Django, esclave noir déchainé (et libéré sous contrat par un chasseur de primes européen) et King Schultz (le chasseur de primes en question) voulant tuer trois négriers dont la tête est mise à prix. Derrière cette histoire d'esclavagisme, il y a aussi la quête d'un amour, Django cherche à libérer sa femme des mains de Calvin Candie, un riche et redoutable propriétaire de champs de coton du Mississipi.
Quelle tuerie ce film décidément !
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