
Le film commence par un
vol. Vol d'un sac à main d'une femme dans les airs. Film aérien,
Les herbes folles dépeint une histoire d'amour en apparence
ordinaire : un homme retrouve le portefeuille rouge d'une dentiste
mais sous la caméra de Resnais le film se transforme en une oeuvre
surréaliste, surfant sur tous les styles. Ici on reconnaît On
connaît la chanson, le premier plan nous rappelle même ses
premiers films comme Nuit et Brouillard : ce long travelling
dans une forteresse. Ce film nous amène dans nos rêves les plus
enfouis, on peut tout y interpréter. Le rapprocher de Wong Kar Waï
(avis de Première) est judicieux car il est vrai que tout ce
florilège de couleurs et de problèmes d'espaces temps peut rappeler
des films comme My blueberry nights ou 2046. Alain
Resnais donne aussi la part belle à ses acteurs fétiches : Sabine
Azéma-André Dussolier en tête mais aussi Matthieu Almaric et Edouard Baer. en voix-off délirante. En bref, un hommage à Marnie, au 7ème art.
Un film de film de fin de carrière, un film à César. Y'a interêt.

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