The Social Network

The Social Network n'est peut être pas le film de l'année 2010 (parce que c'est Inception) mais il s'en rapproche.

Film pour les geeks et anti-geeks, The Social Network rassemble tous les jeunes.

Car The Social Network est un film générationnel - la mienne (j'ai 22 ans) - celle qui est quasiment née avec un clavier dans les mains et une "Abc-aire" du code pour premier livre.

Presque intégralement tourné en intérieurs, The Social Network fascine pas ses dialogues filmés en champ-contrechamp vifs, percutants semblables à notre parole un peu chanmax (passez moi l'expression) sur le net et bien sûr Facebook.

Oui, The Social Network est un film retraçant la genèse de Facebook (le site de réseautage social le plus connu au monde) et par conséquent la vie de son créateur (Mark Zuckerberg ; le film diverge sur cette affirmation... cf : les beaux twins) mais pas que... c'est un film sur l'adolescence et ses tracas : la rupture, la non-reconnaissance, l'envie d'être tout simplement aimer.

En bref, The Social Network est un film universel sur les autres et le besoin de communiquer encore et toujours même si parfois tout n'est pas rose.

A voir, rien que pour la séquence de l'aviron, très inventive.

Comments

[Wilyrah]

Oui c'est Inception. Mais ni l'un ni l'autre n'a eu l'Oscar.

[Topic]

The Social Network m'a plu mais n'a pas engendré de ma part les éloges faites par la presse et les spectateurs.
L'intérêt majeur du film réside essentiellement dans l'histoire de ce jeune geek.
La rédaction du Times l'a élu homme de l'année 2010 et sa réussite fait de lui un exemple pour bon nombre de jeunes.
Si Mark Zuckerberg était un personnage moins mystérieux peut être que le film aurait rencontré moins de succès.

[benoît]

Vous avez peut-être raison... Pour moi, le film retranscrit notre époque quand il décrit une "génération internet" dans laquelle tout évolue très rapidement, met en lumière son côté individualiste ou encore la nécessité de sortir du lot pour avoir une chance de réussir. Mais à côté de ça, il ne décrit pas vraiment à quel point FB a révolutionné notre façon de communiquer et comporte des dommages collatéraux (si ce n'est au travers du "Facebooke-moi" que lance une fille à la fin d'une soirée ou la scène finale). Puis, les jeunes de ce film étudient à Harvard, participent aux jeux olympiques, parlent comme des hommes d'affaires et se font des procès interminables. Difficile de s'identifier... "La haine" de Kassovitz est repassé sur Arte cette semaine et franchement, et même s'il est sorti en 95, ça ressemblait plus à notre jeunesse d'aujourd'hui que "The Social Network". "Fight Club" et même "Seven" sont pour moi beaucoup plus incisifs et justes dans la critique qu'ils font de notre société.
Si, un autre point positif du film: j'ai quitté FB :)

[ptiterigolotte]

Ah oki pour les dialogues pouch... je le réeutilerai, c'est pas mal comme expression, ça correspond bien au film !
Et oui, c'est vrai, un film du siècle, ça n'existe pas forcément car trop difficile à choisir, pour le 20ème je vois pas... j'ai beau chercher (peut être au niveau technique Citizen Kane, mais ça représente pas tellement le 20ème...) 'fin bon...
Et on est bien d'accord pour le reflet d'une génération, je me suis aussi très bien reconnu... surtout à la fin... (Mark Zukerberg devant son PC ? Mac ?) attendant que son ex-copine....
The Social Network se résumerait à cette phrase : "Tu veux être mon ami ?" Truc qu'on demande limite jamais dans la vie réelle (ou alors à l'école primaire) Facebook, reflet d'une jeunesse adulescente, technophile mais désabusée :)

[Jérémy]

C'est des dialogues bien écrits qui dans la bouche de bons acteurs font "punch" ! ^^
Bon ok, c'est un terme qui vient de la musique (du rap surtout) mais j'aime bien l'utiliser pour des dialogues secs au cinéma. Rien que pour la première séquence, c'est une bonne suite de "punchlines" je trouve.

Pour ma part, un "film du siècle" ca n'existe pas mais j'aime penser que 'The Social Network' continuera de refléter une génération bien des années plus tard, et en l'occurrence la notre.
Je me suis totalement reconnu dans ce film, et pas uniquement parce qu'il y a des jeunes Je trouve que le personnage - à la base biographique - mais scénarisé de Zuckerberg respire une insolence, un malêtre et un côté farouchement visionnaire qui correspond parfaitement à une génération peut-être prometteuse, certainement (et déjà) désabusée.