Eté 1979. Joe et ses copains, s'embarquent dans la réalisation d'un film de zombie 100 % amateur. Lors d'une séquence, ils assistent au déraillement d'un train provoqué par leur ancien prof de biologie qui leur souffle un "Il arrive" avant que l'armée américaine prennent d'assaut les lieux.
Délicieusement rétro, Super 8 aborde tous les "trucs" de films de SF chers à Steven Spielberg : the "monster" qu'on ne voit pas durant 85% du film, une structure familiale éclatée (une mère défunte, un père alcoolique), la bande de potes, l'E-T qui a des sentiments et qui veut rentrer chez lui... bref des thèmes vus et revus. Et c'est peut être ça le hic, à force d'être dans la référence voulue ou non, on s'y perd : je n'ai cessé de penser à Steven Spielberg et à sa Guerre des mondes ou E-T par exemple. Le maître est à mon avis trop présent dans les esprits pour que le film appartienne vraiment à J.J Abrams.
Trop de nostalgie tue parfois la nostalgie. Super 8 est cependant un film qui se consomme bien et qui fait beaucoup rire (cf la fin avec le court-métrage réalisé par les ados).
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