Près de dix années plus tard, Peter Jackson nous ressert le couvert avec Le hobbit : un voyage inattendu (roman antérieur à la trilogie du Le Seigneur des Anneaux). Résultat ? Juste génial, il s'agit là d'un Peter Jackson plus mature, les effets spéciaux sont davantage travaillés (on s'éloigne de la vision carton pâte de la trilogie précédente) le Comté avec ses vallées verdoyantes est plus vrai que nature et cette « chanson incantatoire » Misty Mountains restera, je pense, dans nos mémoires. Le hobbit : un voyage inattendu commence certes sur les chapeaux de roues avec une présentation des nains (bavards) mais quand vient ensuite la chanson incantatoire, les dialogues s'épurent et les péripéties se font de plus belles. Le hobbit : un voyage inattendu, c'est l'histoire de Bilbo, un hobbit qui se voit embarqué malgré lui dans une expédition rocambolesque. Son but : récupérer le royaume perdu des nains d'Erebor conquis par le dragon Smaug. Filmé avec un procédé 3D inédit (à 48 images par seconde), Le hobbit : un voyage inattendu en jette un max (passez moi l'expression). La séquence avec Gollum qui n'est pas sans rappeler Oedipe et l'égnime du Sphinx est l'essence de ce film tant elle signe le retour de notre cher Gollum (« moooon préciiiiieuxxx) et d'une nouvelle trilogie qui s'annonce on ne peut plus bien.
Mais quel pied, ce film quoi !
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