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~ Viva el cinema ~


Caprice

Publié par Oriane sur 5 Mai 2015, 18:57pm

Catégories : #Critique, #Emmanuel Mouret, #Virginie Efira, #Anaïs Demoustier, #Comédie romantique, #Paris

Caprice

Emmanuel Mouret nous avait habitué depuis presque toujours aux comédies romantiques, condensé parfait entre le marivaudage amoureux et le vaudeville pur.

Caprice, son 8ème long-métrage est de fait l'essence même de son cinéma. Le réalisateur, comme un certain Woody Allen, est l'acteur de ses films et s'amuse à jouer le parfait timide, l'innocence même. Et comme dans tous ses longs – voir l'excellent Un baiser, s'il vous plaît – il s'entoure des plus belles femmes avec lesquelles il joue le jeu de l'amour et du hasard, du pur Marivaux, on vous dit ! Du hasard, peut-être pas vraiment finalement. Car dans Caprice, il est davantage question de destin. Caprice (délicieuse Anaïs Demoustier) et Alicia (superbe Virginie Efira) ne croient pas au hasard. Pour la rousse – Caprice donc – sa rencontre avec Clément, l'instituteur (Emmanuel Mouret) est le fruit du destin, elle s'évertue même à le convoquer pour que celui-ci tombe amoureux d'elle... Cela marchera t-il ? A vous de voir ! Quant à la blonde, pétillante actrice de théâtre, elle pense que sa rencontre avec Clément était jouée d'avance et vue dans les cartes d'une voyante. Avec ces deux histoires, le film pose les deux grandes questions de l'amour... Doit-on se fier à l’instinct ou au destin pour trouver l'âme sœur ? Le film n'y répond que partiellement et de manière ambiguë.

Au final, Caprice est une jolie comédie sur l'amour (encore et toujours), offrant des apartés - la scène de l'aquarium par exemple - digne d'un Woody Allen. Il y a parfois du Rohmer dans le texte. C'est léger. C'est drôle. C'est mignon. Quelques longueurs peut-être dans la gestion du trio amoureux. Vaudevillesque à souhait. Du Emmanuel Mouret, quoi.  

Caprice
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P
Qui sait, peut-être que nous étions assis côte à côte pendant la projection ;-) <br /> En tous cas, bien belle chronique pour un film qui mérite mieux que l'accueil mitigé qu'il a reçu. Evidemment, Mouret ne renouvelle pas foncièrement sa manière de faire du cinéma (même s'il y a de très belles scènes en effet comme celle de l'aquarium, ou encore la représentation théâtrale de la troupe amateur), mais je trouve en revanche que son écriture est toujours aussi joliment ouvragée et sa manière de conduire les histoires de cœur très réfléchie.
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P
Oui tout à fait d'accord avec toi :) Une jolie chronique de l'amour.<br /> Sinon, bien ton blog, j'en viens !
P
J'attends avec intérêt cette publication :-)
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P
Elle va arriver d'ici là... Princécranoir, j'ai l'impression de vous connaître !

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