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~ Viva el cinema ~


Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Publié par Oriane sur 25 Janvier 2012, 18:34pm

Catégories : #Critique

 http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/61/15/19845839.jpg

Et de 3 ! Une trilogie, une série et... un remake. Ce livre aura attisé tous les réalisateurs. Mais attention pas n'importe quel réalisateur, non. Il s'agit de Mr David Fincher himself. Alors oui, Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes en jette un max'. Outre ce générique suédé James Bond tape à l'oeil et de mauvais facture, le film s'avère par la suite haletant, surprenant et vraiment bien filmé. Tous les ingrédients sauce Fincher sont réunis : sexe (difficiles séquences de viols, âmes sensibles s'abstenir), violence, misogynie, marginalité, nazisme, etc... Ce thriller nordique sanglant met en scène deux acteurs en vogue : Daniel Craig, taillé de roc, pour le rôle de l'intellectuel Michael Blomkvist, journaliste d'investigation venant enquêter sur une sombre affaire de famille et déterrer un passé morbide. Il va finalement être épaulé par une curieuse geekette, Lisbeth Salander (Rooney Mara, électrisante), véritable asociale, douée d'une mémoire photographique et d'un sang froid à toute épreuve. 

Le titre original du film (The girl with the dragon tatoo) met en exergue le fait que l'on va s'intéresser davantage à cette fille. Lisbeth est, en effet, un personnage qui mérite un film à elle toute seule. Malingre, écorchée vive, geek au bout des ongles, féministe et j'en passe. Lisbeth est typiquement un personnage du cinéma de Fincher. On peut faire un parralèle avec Mark de The Social Network : tous les deux se retrouvent à la fin seuls. D'ailleurs en reprenant la même actrice, c'est comme s'il faisait un pied de nez à cette fille qu'elle jouait, son antithèse en quelque sorte. D'anti-geek, jetant le maître du réseau social le plus grand au monde, elle devient une hackeuse de génie détournant des millions d'euros à la fin du film. D'autres thèmes reviennent encore comme la misogynie, présents déjà dans des films comme Zodiac, The Social Network. Ici, elle atteint son paroxysme, avec notamment la séquence du viol (volontairement censuré dans le Millenium suédois).

 

                  http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/81/15/19863910.jpg

 

En fait, Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes est un peu une synthèse de tout ce qu'il aurait pu faire par avant. Avec peut être un aspect voyeuriste de la société (qu'on avait déjà dans The Social Network). C'est par exemple grâce aux caméras qu'on sait qui est le tueur (cf les caméras installées par Lisbeth), qu'on peut faire chanter son bourreau (cf la séquence du viol), qu'on peut faire avouer à demi-mots les meurtres qu'on a commis (cf la séquence de torture infligée à Michael). Bref des thèmes sous-jacents riches et qui font froid dans le dos. La réalisation est comme à son habitude appliquée et travaillée dans ses teintes grisées.

 

A voir, même si vous avez pas lu le livre (comme moi). Vous ne serez pas déçus.

 

Commenter cet article
W
<br /> Pour l'instant le film qui m'a procuré le plus de plaisir depuis le début de l'année. <br />
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P
<br /> <br /> Pareil que toi. C'est jouissif comme film !<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Une grosse claque, j'ai adoré !<br />
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