"Dans une galaxie très lointaine, très lointaine..." Ah, ce générique couplé à la musique si cultissime de John Williams... J'en avais presque des frissons. Le reste s'avoua très dommageable. Malgré une parfaite interprétation de Daisy Ridley, la jeune recrue qui a tout d'une Jedi avérée, le film s'embourbe dans une moyenne redite de la trilogie originelle avec des altermoiements familiaux (oui, nous sommes dans Star Wars, le space opera familial), un méchant qui joueeee maaal et un Harrison Ford pas vraiment au meilleur de sa forme olympique. Les scènes d'action s'enchaînent mollassement et (c'est le pompon pour un film de cette envergure !) sont presque ennuyantes. Mais ne boudons pas si vite notre plaisir. Même si je m'attendais à deux fois mieux : j'ai été impressionnée par le jeu de la formidable Daisy Ridley apportant ainsi au film sa dimension féministe. La saga surfe donc sur la vague amorcée par Mad Max et sa société matriarcale. Ajouté à cela une dimension multiculturelle déjà présente dans les autres trilogies. Enfin, et malgré tous les défauts que j'ai pu cités, j'ai classé Star Wars : le Réveil de la force dans mon top 10 parce que j'en redemande toujours plus... allez savoir pourquoi... ? La force, peut-être, cette fin en queue de poisson ? Oui, à mon avis.
RDV en 2017, donc ! Et que la force soit avec vous, jeunes Jedi.
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