1er film de l'année !
Luchini-Wilson, Wilson-Luchini, deux grands acteurs se donnent la réplique dans cette "comédie humaine" signée Philippe Le Guay. Et ça fuse, ça fait mouche. Alceste à bicyclette est un véritable régal pour les amateurs de Molière. Situons un peu l'histoire : une vedette du petit écran (Lambert Wilson) vient proposer le rôle d'Alceste du Misanthrope de Molière à une star du théâtre déchu et retiré dans une maison vétuste de l'Ile de Ré (Fabrice Luchini dans son presque propre rôle). On assiste alors à un combat de coqs. Qui jouera Alceste ou Philinte ? Pile : Alceste. Face : Philinte. L'un est partisan de la diction, l'autre de la pantomine. Commedia dell'arte ou pas : pour bien jouer, il faut faire des italiennes. Répéter et sans cesse répéter. Et rencontrer peut-être une italienne aussi...
Bref, Alceste à bicyclette en dit long sur la société du spectacle, sur le monde de la télévision, ce monde de rats aussi. On rit souvent, des fois nerveusement, mais on rit et on aime découvrir ou redécouvrir l'Ile de Ré, son port, la Martinière, le restaurant Les Frères de la Côte, chanter en coeur avec une italienne, manger des pâtes et rire avec ces comédiens. Ah, les comédiens... (vous connaissez la chanson).
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